Même en été, il ne faut pas négliger sa toilette, parce que si on commence à ne plus se raser soigneusement tous les matins, on peut vite commencer à penser n’importe quoi, et on ne sait pas jusqu’où ça peut ne pas aller, surtout si les circonstances débloquent et/ou si les amis vous lâchent, ou vice-versa …
… pas négliger de bien charger les batteries de ses portables, parce que si on commence à ne plus lire, écrire, dialoguer, et penser un peu sérieusement tous les matins, on a vite fait d’avoir le neurone qui tourne façon politicien professionnel Asperger sans humour de pays où les zélecteurs tribuables sans mémoire les payent à ne rien foutre, les ovationnent pour leurs échecs, et ne les sanctionnent ni pour incompétence ordinaire, ni pour truanderie extraordinaire, ni pour récidivisme phénoménal …
… pas négliger de carpe diem chaque minute où c’est possible, notamment quand il fait beau tôt le matin, parce que l’avenir appartient à ceux qui boivent leur café du matin à Paris avec le sourire dés qu’il est servi (sinon, il est toujours possible de déguster gratuitement un des 850 petits noirs en stock au comptoir, d’aller liker un des quelques 3 ou 400 mugs de café gratuit déjà servis sur les tables, ou de s’offrir un des cafés longs disponibles sur Amazon ou Youscribe, à peine au prix du supplément croissant au beurre salé ou tartine confiture à l’orange amère) …
… ni, surtout, pas négliger de dire, twitter, linkediner, viadéer, youtuber, googleplusser, et facebooker, entre autres, ce qu’on pense, si on peut se le permettre, si on a des amis, e-lecteurs et autres ennemis mais pas tous lapins-crétins bornés sectaires comme voussavezki, qui ont le sens des réalités même qui agacent, le goût des vérités même qui contrarient, et l’envie que tout ne continue pas comme avant à juste chuter de gâchis moche de France en gâtisme nullissime à la parisienne (fluctuât, qu’ils disaient pour nous faire croire, mais mergitur à vitesse TGV, en vrai, les pépères …), voire pire urbi ou même orbi…
Je dis ça, je twitte rien, et il faut que je retrouve mon dossier pour la réunion de ce matin, et que je finisse le café vit’fait, et que je speede le noeud de cravate, maintenant, plutôt que de tsunamiser la batterie du iPhone en faisant des photos du chat et de profiter du soleil sur la terrasse (qu’il faudra bientôt rendre au proprio, hélas …), parce que c’est la crise, même si c’est les vacances (pas pour les Nordiques et Yankees qui bossent quand il fait jour longtemps et que la boite peut économiser sur les frais généraux de l’électricité pour l’éclairage sans devoir climatiser à donf parce que le bâtiment a été conçu n’importe comme et construit à la va-comme-je-te-pousse avec malfaçons pour truander sur les budgets, eux, ni pour les Asiatiques qui feront leur petits 2% de croissance pendant que les cigales iront des Rencontres Economiques pour déconomistes et apparatchiks et du Festival pour intermittents et apparatchiks d’Aix aux Universités d’été de la Rochelle et de Jouy-en-Josas en passant par chez les banquiers de Genève, les amis du Lubéron, les financiers de Côte d’Azur, les incontournables de Tulle, et la résidence secondaire de Ré) quand même …
Je lis ça, je pense pas encore au déjeuner, mais si on mangeait du veau (au pluriel, on dit « des dévôts » ?), pour changer des navets nains à l’eau tiède bio ?
Vaste programme …
Renaud Favier – 9 juillet 2013 – Facebook Café du matin à Paris – LinkedIn – English
Le bonus : http://www.youtube.com/watch?v=BDuNM2rbYfU
Le rab’ de bonus : http://www.youtube.com/watch?v=S4ckKB7UzLM
Et un p’ti dernier (non, il ne s’agit pas d’un petit président présent dépassé, ou d’un petit président du passé proche mais trépassé, d’une république à tête réduite mais pleine de bizarre, et au vieux grand corps malade, toumaig, toufaib et toupouri malgré, ou à cause de, ses grandes vacances avec lunettes noires, tongs made in China et festivals plus ou moins notables mais toujours réservés à yceux pour les premiers rangs gratuits, parce que les touristes étrangers qui payent des billets et au restaurant ou les tribuables français qui payent des impôts, la SNCF et AirFrance, who cares au pays des longs fleuves tranquilles vers le soleil des paradis de l’exil fiscal, de la promo Voltaire de Solferino qui ne lit plus que le catalogue des ventes privées chez Zadig et Voltaire en fumant du Havane ou de la Beuh avec les pâtes aux truffes dans les salons VIP à Roissy ou au Bourget en attendant le vol pour Marrakech et l’arrivée des professionnelles, et des militants écoutant des salades de luxe en extase à Miromesnil après leur BBQ facebook du dimanche à la campagne dans lequel leurs « ténors » sachant faire chanter les pigeons et perroquets ne devaient pas avoir mis seulement que de la violette ?) : http://www.youtube.com/watch?v=in1PzMT1SPY













