
Évidemment, le vendredi 13, ça peut sembler un poil préoccupant, déjà que les jours « normaux », c’est pas seulement que des chemins de pétales de roses, ces temps-ci. En même temps, la superstition, c’est comme la politique, seuls ceux qui se laissent enfermer le neurone par de petits maîtres utilisant de grands mots risquent de tomber de haut (par un ascenseur social tellement mal entretenu et déglingué par des usagers en godillots qu’il est sur une mauvaise pente), de glisser sur une peau de banane devant un 4/4 panzer ou une limousine made by Germany lancé à pleine vitesse (genre 180 sur autoroute, 130 sur route et 90 en ville, normal pour les délinquants au volant de ces daubasses, surtout s’ils ont un macaron ou des amis bien placés par d’autres amis), ou de se prendre un peu d’eau fraîche au-dessus des oreilles. Et même si on a les godillots bien lourdingues et des chaînes au neurone, on peut tenter de s’echapper de ses croyances les plus contreproductives, voire dangereuses, surtout si on est prêt a se bouger un peu, voire a creuser comme les autres gens normaux.

Je ne dis pas que c’est facile, je dis que c’est possible de ne pas voir que ses vieilles lunes, de ne pas s’enticher de superstitions encore plus naz(i)es juste parce qu’elles passent bien a la TV entre les autres publicités pour le diesel qui rend heureux ou la mousse a raser qui déride, de jeter un œil hors des chemins dangereux vers des lendemains qui ne chantent que de vieux mantras abrutissants qui rendent dépressif au mieux, agressif en général, et d’offrir un peu d’air frais a notre démocratie qui sent le renfermé pas très exemplaire, le pied pas très propre dans les godillots bien vernis, voire bien pire …

Je dis chat, je dis rien … mais j’ai le téléphone … sans fil a la patte, au cas ou des gens raisonnables, décents, intégres, pas losers d’avance et avec un sens de l’humour suffisant a l’heure du café, trouveraient que le temps du développement démocratique durable est venu.



