L’Ukraine, c’est compliqué. C’est le pays des belles terres noires capables de nourrir tout le monde en souriant en laissant plein de place pour se promener en amoureux et laisser les mômes jouer. Mais les cendres y ont un goût sombre, et l’air du temps sent salement le gaz.
Heureusement, il y a Kseniya pour faire sourire avec la terre ukrainienne devenant sable (et peu importe si Ilana Yahav est également une jolie « Sand Artist » et si sûrement le culturocosme global ronchonne que le sand art n’est pas un art sérieux, que c’est unetelle ou une autre ou encore une troisième, who else ? qui est la première, la vraie originale, l’authentique, la meilleure …).
Les biopics sont toujours tendancieux, on n’est jamais sûr des intentions des producteurs (ni en ex-URSS, ni dans d’autres paradis de liberté d’expression et des médias libres), et les traductions peuvent être bidonnées pour les sous-titres, mais celui-là est regardante et, des fois, on aimerait croire qu’il n’y a peut-être pas que les vieux morts depuis des siècles qui soient un petit peu admirables … http://www.youtube.com/watch?v=SvAES2vQzOs
Byzeway, le sable, c’est juste des cailloux plus petits (mais beaucoup plus nombreux) que la moyenne, et le « Sand Art », c’est comme le « Net-Land-Art« , juste que le Cloud sert pour diffuser les oeuvres, pas pour les créer …
Renaud Favier – 13 avril 2014







