Le Mur de Berlin a symboliquement coupé le vieux monde en deux une trentaine d’années, à l’initiative d’un Politburo vieillissant amateur d’humour sombre et de guerre froide de l’URSS soucieuse de ne pas perdre ses avantages acquis d’une main de fer par feu Staline à Yalta …
Le monde libre ne voyait pour sa part pas que des inconvénients à ne pas être envahi de fonctionnaires barrés dans leur carrière par des apparatchiks plus gradés du Parti et de réfugiés politico-économiques en manque de vrai café pas cher (Castro envoyait en Floride par bateau ses délinquants, ses malades chers à soigner et ses débiles les plus tarés, mais il avait un humour de jeune rebelle tropical plus marrant que celui des vieux militaires de la Place Rouge).
Quoi qu’il en soit, le rideau de fer a été relevé à la fin des années 80, une nuit où Gorbachech dormait pendant que son ministre des affaires étrangères (Chevarnadze) gérait les affaires courantes, ela fait, maintenant un quart de siècle que son fantôme sépare l’Allemagne qui sait ce que signifient réellement les totalitarismes sous drapeau rouge ou noir et le confort à crédit, de l’Europe ClubMed qui ne veut pas (sa)voir où mènent démagogies jeunistes et fantasmes déconomiques.
Et maintenant ça piaille de tout et de (petits) riens sur Twitter et dans les rues près des lycées et des boutiques de fringues pour djeuns, et il n’y aurait pas à pousser beaucoup les Pravda parisiennes pour qu’elles prétendent que le Mur n’a jamais existé, ou qu’il est tombé tout seul.
En URSS, la Pravda a raconté jusqu’en début novembre 1989 que la BRD (voir toute la moitié du monde non soumise à l’amour fraternel des Soviets moscovites) était à l’agonie et que la RDA éclairait l’avenir du monde européen de Paris jusqu’à New-York, voire San Francisco …
Paris est un Berlin Est du XXIè siècle, sans même l’excuse d’avoir été colonisée, ni même vraiment menacée, militairement, et le Monde est sa Pravda (avec un actionnariat un peu orignal, le financier communautar(aut)iste Bergé étant associé pour contrôler la pensée des étudiants des grandes écoles et diriger celle des hauts fonctionnaires et autres agents d’influence abonnés gratuits avec le geek de la bande Niel et le banquier du Parti Pigasse, en une toxique « BNP » possédant aussi Télérama et les Inrocks) que Dieu nous protège du non alignement à la Hollande-Valls appuyé sur les alternatives radicales qui frappent (pas seulement à la porte) … Le chemin allemand n’est ni semé de pétales de roses, ni sans larmes, mais les transats de croisière s’amusant à la française entrainent dans un les Européens dans un retour certain vers l’enfer en chantant, que ce soit au son de l’Internationale (au demeurant sublime et extraordinairement entrainante, l’honnêteté intellectuelle obligeant à admettre que cette chanson à quelque chose de plus fort que la Marseillaise et qu’elle aurait pu faire un sublime hymne européen si elle n’était pas devenue le symbole du vieux totalitarisme inefficace et sanglant) ou de Wagner …
Enfin, l’essentiel, c’est qu’on a (dé)fait le mur.
Renaud Favier – 9 novembre 2014
PS : vive la Liberté, épicétou.
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la fin d’un immondice idéologique qui n’a pu survivre si longtemps que par la terreur et qui existe toujours sous forme endémique y compris en France