L’avantage des embouteillages, c’est qu’on peut regarder les plaques des bagnoles pour passer le temps, comme quand on était gosse et qu’on s’ennuyait parce qu’on ne conduisait pas et qu’on n’avait pas de gadgets électroniques.
La surprise, avec les plaques françaises, c’est qu’à part le gros tiers de vieilles plaques d’avant avec le département d’immatriculation e basta cosi, et le tiers maousse de logo de la région ou du département du coin quand le propriétaire n’en a rien à cirer de personnaliser sa plaque avec un logo de village gaulois, le troisième tiers est blindé du logo corse « 2A ». À croire que tous les conducteurs que ça amuse de se faire tatouer un truc sur leur Q de bagnole sont corses et/ou sympathisants de l’Ile de Beauté. Bien sur, certains croient en la rumeur (en langage moderne internet, un « hoax ») selon laquelle les tagueurs et creveurs de pneus respectent les bagnoles de Corses parce qu’ils ont la trouille, et d’autres veulent franchement montrer qu’ils sont des gens « libres » (de sucer des subventions et de se la couler douce au soleil), mais il y a un truc à psychanalyser et à rapprocher des 30% de votes velléito-protestataires, non ?
Reno – 17 juin 2015


