Se faire traiter de réactionnaire par un quarteron d’Eurocrates inféodés à l’impérialisme anglo-saxon, c’est plus qu’agaçant, c’est … du plagiat de nos éléments de langage, un vol du droit d’auteur de nos communicants, une insulte à notre exception culturelle et au génie national.
Alors que nous les Français avons inventé la Révolution, les Lumières, le cinéma, la vraie littérature, le French Paradox, Jacques Séguéla, toussa-touça entre tellement d’autres sans quoi l’humanité n’aurait jamais pu lire Debord, OSS17 et Derrida en livre de poche en VF à la plage et écouter Moustaki, Mireille Mathieu et Tino Rossi sur les pavés !
Alors que sans nous, comment Hergé, Brel, Picasso, Amélie Nothomb, Godard, et même Léonard de Vinci, Patrick Juvet, Johnny Hallyday et Dalida, auraient fait carrière ?
Alors que sans nous, il n’y aurait même pas eu d’Oscar à Hollywood, cette année.
Allons, allons, soyons sérieux, remettons les apparatchiks étrangers à leur place, et que les fonctionnaires Européens anti-France retournent dans leur jungle plutôt que d’empêcher les lendemains qui chantent la Marseillaise de renaître de leurs cendres sur lequel le soleil ne devrait jamais s’être couché sans cette vacherie de changement climatique, entre autres contrariétés envoyées par les étrangers.
D’abord, le vrai chef porte-parole de l’Europe, ce n’est pas le petit Belge chauve rigolard plutôt que le gros lard triste d’un pays en faillite qui n’a jamais produit une rock-star globale ?
Et puis, est-ce que Filippetti a une tête de réactionnaire ? De fonctionnaire de service culturel d’une mairie de la IIIè République ou de hussarde de l’éducation à la Jules Ferry genre avant la fête de la musique, voire avant Jack Lang, tout au plus.
Est-ce que Hollande a une tête de réactionnaire ? De paroissien à lunettes en verre blanc pour faire intello sur la photo de la carte d’identité pour monter à la ville (certes, tendance Chirac de Corrèze plus que Jack Lang des Vosges), tout au plus.
Est-ce que la France a une tête de réactionnaire ?
Une tête à claque, ça se discute (dispute ?), à Bruxelles et orbi. Et même à Paris, susurre-t’on dans les dîners de la capitale ou on évoque encore, entre (trop bonnes) poires et (cumulards de) fromages, les ministres inconnus du gouvernement, les rumeurs sur la date du remaniement avant ou après la prochaine grande sortie médiatique de Montebourg, ou le dernier rapport préconisant la n-ième réforme (ou contre-réforme, à chaque rapport sa religion sur la régionalisation, le pilote dans l’avion public-privé, l’exception agro-alimentaire, la diplomatie économique nouvelle et les conséquences bercyennes de la MAP) du dispositif anti déficit du commerce extérieur à horizon 2017.
Une tête de cochon, peut-être (même si Cochonou, le jambon Aoste et Justin Bridou bien de chez nous appartiennent depuis des lustres à des Espagnols propriété d’Américains en cours de rachat par des Chinois, en attendant que le Qatar rachète la Chine et que ça se corse pour la charcuterie made in France). Mais ça, c’est moins une exception culturelle qu’une question de droit des affaires.
Une belle tête de champion du monde, indubitablement, et c’est ce qui fait notre charme sans rival, notre romantisme inégalable, notre gastronomie d’élite, notre cinéma que le monde entier nous envie, toussa-touça pour quoi on nous aime d’amour en Europe et orbi, n’en déplaise à Barroso & Co. d’Hollywood !
Mais une tête de réactionnaire, non !
D’abord, qui est ce monsieur Barroso ?
Renaud Favier – 18 juin 2013 – Café du matin à Paris – Compétitivité – English
Byzeway, si on a un SmartPhone et/ou si aime bien avoir partout avec soi une tablette à plus grand écran genre iPad, un Notebook ou un hybride, on peut se mobiliser pour, contre, ou le contraire, ou pas, ou au sujet de l’exception culturelle en téléchargeant ou lisant des livres électroniques sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur l’excellent Amazon qui a créé un peu de job chez (pour ?) Montebourg alors on ne va pas lui chercher des poux dans la tête. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.
Et du plus « business » (gratuit, of course).