Dans un monde parfait, la fin d’été indien est une saison où l’on adore sentir le fumet rassurant d’un pot au feu, l’odeur douce d’une blanquette, ou la fadeur enivrante d’un choux farci, en rentrant chez soi, ou en arrivant dans un restaurant dont on connait le cuistot.
Les citadins très organisés, ayant reçu une éducation familiale ne négligeant pas la cuisine, sortent du congélateur du « fait-maison » en grosse quantité et stocké en portions adaptées aux besoins quotidiens, plutôt que de se ruiner dans les restos où on sait encore ce qu’on mange.
Les geeks les plus irrécupérables ouvrent une boite de truc plus ou moins identifiable, un paquet de choses genre chips, et du ketchup sans négliger le lancer l’appli « et que ça sente » qui diffuse un parfum 100% chimique de bonne bouffe sous contrôle de Google ou autre Big Brother.
Les animaux humains raisonnablement adaptables aux changements climatiques et autres plongent dans les rayons de trucs tout prêts à peu près abordables sans trop d’ingrédients plus suspects que la moyenne (éviter « viande » hachée et huile de palme) et y mettent leur « touche perso ».
Quand l’appétit va, tout va.
Renaud Favier – 24 octobre 2014








Ca c’est le bon côté du changement de saison… ressortir les bonnes vieilles recettes traditionnelles, ou en imaginer d’autres ou aller piquer celles des autres comme les pommes de terre irlandaises de Renaud 😉