Il y a ceux qui (se) racontent (plus ou moins bien) des histoires, ceux qui font des histoires (plus ou moins bonnes), et ceux qui sont l’Histoire …

22 novembre 1890 – 9 novembre 1970

De Gaulle a sauvé deux fois la France (1940 et 1958) qui partait en quenouille parce que les Français avaient manqué de courage et se seraient vendus pour un demi bol de lentilles au premier nazi ou soviet venu, mais le Gaullisme suppose non seulement un Charles de Gaulle (ce que l’ex-Président de la République Nicolas Sarkozy est loin d’être, même si son collaborateur fonctionnaire Henri Guaino lui fait réciter ce qu’il croit et fait croire être des discours gaulliens), mais surtout un groupe de gens capables de soutenir une dynamique gaullienne, pas forcément parfaits, ni même exemplaires, mais plus patriotes que prédateurs, assez courageux pour ne pas reculer ou plier dés que le vent devient contraire (et quand on avance, on crée du vent relatif même quand la météo est parfaite), et capables de s’adapter à leur environnement et à ses évolutions, car le gaullisme est un pragmatisme vivant, pas une (im)posture post-mortem …

Renaud Favier – 9 novembre 2014