Si on a créé un avatar dans Second Life il y a quelques années, qu’on a oublié (depuis longtemps) le mot de passe, et que l’adresse mail avec laquelle on avait créé son profil a été désactivée (il y a des lustres), il faut se faire une raison, l’avatar est e-mort, e-enterré et (encore plus) e-oublié (que si on s’était amusé à aller trainer de temps à autres entre les îles des uns et les pitch des autres).
Dommage, j’aurais bien été faire un surf dans le vieux monde virtuel d’avant l’iPad pour voir si les défauts d’il y a quelques années (lenteur genre ados en futale taille basse et écouteurs vissés sur la tête trainant dans un couloir de métro aux heures de bureau limite escargot, interface aussi désastreuse qu’un costard de François Hollande sous la pluie, contenu encore plus limité qu’un billet de blog du Beigbeder qui ne sait pas lire, et avec un humour aussi à tomber par terre qu’une blague de Fleur Pellerin) ont été un tant soit peu corrigés.
Parce que sur le papier (façon de tchatcher pour un univers virtuel pour gens n’écrivant jamais plus de 140 caractères), c’était plutôt excitant comme concept, Second Life, au moins autant que les autres (plus ou moins) serious games genre facebook, Twitter et les gadget photos ou vidéos de maintenant.
Reno – 28 mai 2015





