Les professionnels de la politique française collectivement incapables (depuis le Concorde qui n’a servi qu’à pousser un grand cri de cygne dépressif, la classe politicienne n’a fait qu’échouer en tout de plus en plus lamentablement), intellectuellement consternants (voire les champions des plus grandes écoles, les ingénieurs talentueux et autres bêtes à concours administratifs d’élite échouer en politicailleries, se/nous ridiculiser en téléréalités grand public, et se faire placardoriser en fromages à sièges en cuir de la République plus fille publique trop fardée que Marianne lumineuse, a quelque chose d’accablant), idéologiquement drogués toxiques et prosélytes, tous partis confondus depuis des décennies, et individuellement marchands de salamalecs avariés aussi exemplaires que n’importe quels autres improductifs toxiques privilégiés vivant aux dépens de ceux qui les écoutent en cumulants avantages mal acquis et indécences impunies, et leurs entreprises prédatrices de subventions des tribuables et cotisations en niches fiscales, ont fini par lasser leurs supporters les plus inconditionnels et militants les plus godillots … au grand bénéfice des leaders maxi-mots protestataires plus ou moins « alter » et télégéniques avec d’efficaces conseillers en propagande genre FN ou FDG, en attendant encore plus pi(t)res, peut-être, si et quand émergeront du néant ou des décombres, des attrape-couillons globaux et/ou pan-européens plus ou moins mal intentionnés et/ou de petites bandes de malfrats bien organisées pour surfer sur internet et les mécontentements et faire une razzia sur les bulletins de votes et financements y afférents …
Peut-on croire, doit-on espérer, et vice-versa, que les électeurs pourraient s’enticher d’un(e) candidat(e) libre, d’un collectif, pas soutenu par un parti canal habituel ou une institution pompeuse de pognon public vivant à la frontière de la politique genre grosse association ou StartUp fulgurante ayant les moyens de faire coller des affiches, distribuer des tracts, produire en masse des vidéos Youtube à gogo(s), et piloter une communication efficace dans les médias du monde réel et sur les écrans des univers virtuels ?
Bien sûr, un(e) candidat(e) aussi populaire chez les téléspect-électeurs/trices abonné(e)s que le Commandant Cousteau ou Michel Platini, aussi « vu à la TV » que Caire Chazal ou Nabila, aussi exemplairement bénévole qu’Adriana Karembeu ou Zinédine Zidane, ou aussi intellectuellement éblouissant et polyglotte que Zahia ou Ribery, pourrait passer le premier tour à la place du poussif stagiaire énachécé de l’Elysée (ou du gadget marketing que son Parti poussera peut-être si ça sent trop le vieux formage coulant côté Hollande) ou d’un(e) éventuelle champion(ne) de la droite « normale » s’il finit par en émerger un(e) à peu près crédible de la cour des miracles au mauvais bord de la crise de nerfs de l’ex-UMP … et quelques twittos et médias en manque de buzz s’amusent à lancer des mini-sondages sur l’appétit éventuel des électeurs pour #otchoz http://www.lepoint.fr/politique/2017-les-francais-prets-a-voter-pour-un-candidat-non-affilie-a-un-parti-21-02-2016-2019966_20.php
What else d’un peu honnête, pas trop ballot, pas stupidement extrémiste ou dangereusement populiste, un brin écolo mais pas tartuffo?
Un électron (un peu plus) libre (que les autres) pas trop contaminé par les partis mais assez connu du grand public pour pouvoir servir de roue de secours à une grosse écurie politicienne en manque de champion éligible, genre le Maire au centre-droit, Macron au centre-gauche (http://www.atlantico.fr/decryptage/macron-prepare-programme-pour-entrer-dans-jeu-presidentiel-jean-marc-sylvestre-2598045.html) ou Hulot supposé « ailleurs » pourrait-il/elle, va-t’il/elle oser tenter sa chance au-delà des conversations de dîners en ville et des piailleries entre ami(e)s politiques et autres proches à l’humour de dvieux ?
Le Développement Démocratique Durable, qui a fait 2% en 2002, sans média, dans un bazar de petites candidatures visant exclusivement le financement des partis politiciens (en très bref, les partis marginaux sont principalement de petites entreprises pompant de l’argent public comme les agences de communication politiques et autres imprimeurs de tracts et affiches, le résultat aux élections législatives permettant de toucher du pognon sans rien faire pendant les 5 années suivantes pour payer des « permanents » en emplois plus ou moins fictifs, s’entre-offrir des bouffes entre amis et sympathisants plus ou moins antipathiques, voire presque patibulaires, et s’abonner aux journaux pour fonctionnaires politisés genre le Monde, l’Equipe, Valeurs Actuelles et autres trucs pour militants), et alors que les « grands » partis avaient donné la consigne du vote utile dés le 1er tour aux veaux apeurés par le « séisme » du 21 avril (le bon souvenir de cette soirée TV, c’est la tronche d’Arditi zombisant face caméras à Solférino en attendant la déclaration de Yoyo) ?
L’exil électoral dans l’abstentionnisme et/ou à l’étranger ?
Reno – 23 février 2016