Et le résultat est : 10% d’indécis, et en gros 50/50 avec ballotage redevenu défavorable au Brexit parmi ceux qui « intentionnent » d’aller voter, à en croire les vendeurs de sondages et autres bookmakers londoniens, la veille du referendum du Royaume-Uni (sic) sur le maintien ou la sortie de l’Union Européenne …
Bref, le Brexit va perdre le match, de justesse, e vae victis.
Le « papier » le plus flegmatique, sinon le plus bienveillant envers les Britanniques, et pas le plus ballot, est dans le Figaro http://www.lefigaro.fr/international/2016/06/22/01003-20160622ARTFIG00008-brexit-radiographie-du-vote-des-electeurs-britanniques.php
C’était bien la peine, option « much ado about nothing », de faire du binz sous les fenêtres de la Reine avec caméras GoPro comme de vulgaires gamins crétins et autres syndicalistes parisiens, de déranger le showbizocosme londonien à la saison des vacances en Provence juste pour faire du buzz sur Twitter, et d’assassiner une députée #InRealLife.
En fait, la seule vraie bonne raison de voter pour le Brexit, c’est si l’on pense que le monde est en train de basculer complètement vers une forme de réalité vraiment « augmentée », sinon exempte de tous reproches et menaces, que la géographie, l’histoire, la grammaire (y compris des affaires) et les avancées techniques et scientifiques de demain matin ne seront pas celles d’hier soir, et les gagnants de la révolution numérique seront les citoyens de villes-mondes capables de surfer agilement toutes les vagues de toute taille, puissance et orientation, de Venise numériques en réseau plutôt que des Rome antiques, de ports hanséatiques libres de leurs audaces et envies d’entreprendre plutôt que les robots fonctionnaires sous influences de sombres lobbies et autres commissions avachies croulant sous la pluie de leurs propres bureaucraties.
Bref, il faudrait être un punk poète halluciné, tendance rock, limite geek courant Trip LSD, pour voter pour le #Brexit, si l’on n’est pas victime d’influences intellectuelles pernicieuses, d’obligations familiales ou sociales perverses, ou des effets secondaires de l’abus de média extrêmement britanniques et autres boissons typiquement anglaises toxiques (honni qui « y’a pas seulement que du thé » y pense).
Stay « in » (the boat) , swingin’ London !
Have a safe trip, old sports, wherever you go …
Reno – 22 juin 2016
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