Renaud, « chanteur énervant », alcoolique pas anonyme et poète inspirant pour tous les babas (pas si) cool énervés (parce que le prix de la beuh à Paris a augmenté depuis que les vieux riches la consomment sur place à Marrakech) de tous âges, is back parce que le François de maintenant est mal barré (et guère mieux entouré et conseillé que son prédécesseur de juste avant ne l’était à l’orée de sa campagne pour un second mandat)  et que ses communicants (les mêmes que ceux du François du PS d’avant) sont tellement hasbbeen, ou tellement en phase avec les désespoirs de maintenant, qu’ils/elles n’ont pas de meilleures idées que ressortir Renaud de son baril d’éthyle, Jack de son placard à incrustations de diamant, et Yannick Noah de son exil doré (honni qui fiscal y twitte, ses avocats sur-veillent) pour chauffer les salles de maisons des jeunes excités et de réunions de brainstorming de vieux sauces, en attendant les meetings …

On a les rebelles qu’on hérite … et le retour de Renaud comme en 88 (je parle d’un temps que ceux qui n’ont pas connu « Tonton, ne nous quitte pas » croient avoir inventé avec la poudre de perlimpinpin dans l’eau tiède pour se piquer sans maladies vénériennes) et des manifs de gamins dirigés par les permanents de l’UNEF-ID pour le compte d’apparatchiks du Parti voulant sauver le roi des c… sur son trône, ça sont quand même sacrément le vieux moïsi de logement social(iste) pas bien nettoyé après le squatt d’une bande de vieux crabes copains de jeunesses baba-cool …

Mistral gagnant, mirages de perdants ?

Renaud – 13 mars 2016