Ah ! Rio …
En dépit d’une jolie brochette d’acteurs (Claude Rich, Mylène Demongeot, Raymond Bussières, parmi les français de cette coproduction franco-italienne de 1962), le film « Copacabana Palace » a laissé plus de souvenirs aux amateurs de musique des années « 60 », qu’aux cinéphiles.
Force est de reconnaître que les amateurs d’intrigue sautillante, sinon très convaincante, sur fond de samba et de paysages du Brésil sont mieux servis dans « L’Homme de Rio », de 1964, où le jeune Bébel en fait des tonnes sans jamais devenir indigeste, et que l’humour contemporain de Dujardin dans le bien plus récent OSS117 « Rio ne répond plus », tourné en 2009 mais tentant, avec une réussite certaine de recréer l’ambiance du Rio de 1967, est plus au goût du jour, sinon toujours politiquement correct et strictement bienpensant aux standards de maintenant.
N’empêche, des images filmées en décors réels à Rio au temps des Caravelle Panair et de Buzios avant Brigitte Bardot, au son de la musique de Tom, Luiz, et Joao, c’est aussi délicieux qu’un vieux Scopitone tourné à Saint Tropez ou Saint-Germain des Prés au temps des Yéyés …
Tô com saudade !
Reno – 7 décembre 2017

Crédit image (d’artiste) : AirWay
Non, Concorde n’a jamais volé sous les couleurs brésiliennes, et ce photomontage est d’autant plus artistique que la Panair, qui avait été la première compagnie au monde à prendre des options, dés 1961, sur le futur avion supersonique encore au stade « avion de papier », a été dissoute (par un gouvernement militaire manquant totalement d’humour) bien avant le premier vol de Concorde, mais Air France a exploité Concorde sur la ligne Paris-Rio.
Ping : Brazil … on a déjà (re)vu le film | Renaud Favier : Café du matin à Paris