
Les plus attentifs (é)lecteurs de ce blog se souviendront peut-être de quelques billets, non pas distribués pour acheter des voix (ou du silence ?), mais du slogan « De l’air pour la démocratie » inventé pour une candidature libre et de témoignage aux législatives de 2002, et ensuite recyclé sans droits d’auteur bien sûr par d’aucuns à la déontologie exemplaire, mais peu importe, les idées sont faites pour être partagées, même si l’on ne vit pas que d’air plus ou moins pur et d’eau pas toujours très fraîche.
Ce préambule posé, et les ceusses dont auxquels ça fatigue le neurone de lire 10 lignes d’avant-propos introductif peuvent se faire cuire un œuf bio ou sauter les paragraphes qui les gavent sans faire un pendule ni une demande d’autorisation en Cerfa 3 exemplaires comme pour dans la vie sexuelle réelle ou virtuelle de maintenant qu’on ne peut plus regarder un nichon sans risquer le bracelet électronique ni faire un clin de coin d’œil dans la vraie vie ou le ouaibe sans se faire bannir par des khmers en short kaki du bienpensisme des ligues de vert(it)u(de) infantile ou séniles ou les deux de mes deux … ce préambule posé, donc, ce billet vise à souligner avec légèreté mais néanmoins gravité, si ! hop ! qu’au-delà des débats et ébats sur les mérités comparés des énergies dites fossiles ou supposées renouvelables, les premières se renouvelant juste un peu plus lentement que les autres et polluant juste plus localement, plus immédiatement, et plus visiblement que les autres, au-delà de débats et ébats qui nécessiteraient plus de neurone que de testostérone pour être plus convaincants (les mots ont un double sens) que des discours militants et/ou des promesses électorales, bref pour ne pas patauger comme le canard à la surface de l’eau trouble, ça ne peut pas faire de mal de tenir aux basiques, bref aux besoins et envies des citoyens ruraux question éoliennes (sauf erreur, les zélotes de l’éolien ne préconisent pas encore d’équiper les toits urbains de moulins à vent made in Germany, mais ça viendra bien sûr à Paris et ailleurs en France dès que la faillite de villes pas gérées par madame Hidalgo et consorts démagauchos roses ou verts imposera de passer sous les fourches caudines et cousines des marchands et financiers allemands).
Les besoins des ruraux, c’est un peu d’électricité pour les besoins domestiques ou professionnels pour ceux qui n’élèvent pas des chèvres dans un causse sans le courant, et pour une minorité d’entre eux des prises de recharge par-ci, par-là pour leur vélo, moto, ou bagnole électrique.
Alors sans blablater des plombes parce qu’on n’a plus le temps et qu’il y a des milliers de pages ailleurs et de vidéos pour ou contre ou au contraire ou les deux à la fois dans le ouaibe, juste une micro suggestion pour mes élus qui demandent à fort juste titre plus de démocratie et de bon sens autour des projets de forêts d’éoliennes dans le Vexin Normand : merci de demander, avant tout début de commencement de négociation sur les nouvelles implantations, aux exploitants des mochingueries déjà en (in)activité alentour, de financer une étude générale sur les besoins et solutions énergétiques dans notre campagne, et d’installer des bornes de recharge gratuites, et pour faire bien de mini toits en panneaux solaires pour protéger de la pluie et … du soleil pendant la recharge, aux pieds des éoliennes du bord de la route Gisors-Dieppe.

RF – 5 juillet 2021