Pour une fois, Robin Williams aura été conformiste …

Mais ça ne fera plaisir (macabre) qu’à ceux qui n’aim(ai)ent pas (son) sourire.

Merci pour tout, mec.

Ciao a tutti tes personnages (plutôt cool) à l’écran et (sympas) dans la vie.

Et à un de ces jours.

Carpe diem, là-haut, keep cool, on ne mettra pas 107 ans à arriver (comme on disait avant).

Ceci twitté, mieux vaut sourire quand le film est fini, avoir (eu) une vie, même pas parfaite, est un truc qui n’est offert qu’à un spermatozoïde sur des milliards (voire des centaines ou des millions de milliards, il faudrait quand même en parler un peu aux ceusses qui s’entre-masssacrent).

Ensuite, chacun fait ce qu’il peut, le clown (parfois triste) si possible parce que sinon on voit mal à quoi de bien ça servirait de passer sur la terre des hommes avant de (re)partir aux cieux, ou pas, et tout est (plus ou moins) bien qui finit comme ça, à Hollywood comme ailleurs.

E basta cosi.

Renaud Favier – 12 août 2014

PS 1 : bien sûr, une nécro « normale », ça devrait comporter un CV, des citations, des avis circonstanciés, toussa-touça, mais serait-ce bien du goût du gars Robin qui se moquait un peu des trucs conventionnels, pour autant qu’on puisse en juger d’après ses sketchs de jeunesse ?

PS 2 : bien sûr, une nécro française sur le gars Williams devrait quand même être un poil vacharde entre les lignes, parce qu’il se moquait (aussi) de la France (qui le vaut bien), et des Français (qui le méritent sacrément), à en croire ce qu’on trouve dans internet (qui ne vaut pas toujours grand chose).

PS 3 : bien sûr, on a des raisons de penser, ne serait-ce que parce que c’était un baby-boomer et qu’il n’a jamais été plus crédible que dans « Good Morning Vietnam », que sa musique de prédilection était le Rock (tout le Rock ne sa valant pas), mais le gars était moins simple(t) que ça, il forçait à penser autrement, non ?

* * *