On me (mé)dit, maintenant, que #Fillon serait un « cul-béni » (et #Juppé un « beatnik ») #PrimairedeDroite

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Les communicants de Juppé ont décidé de faire réciter un discours radical, voire de gauche, courant lamentable, à leur leader maxi-mots et à ses porte-flingues espérant un maroquin et autres avantageux privilèges afférents à quelque victoire électorale obtenue sur un tsunami, par parachutisme ou entrisme.

Avant, Fillon n’était rien, ou peu de chose, et ne méritait pas un pet de chauve, jusqu’à dimanche soir, tant que les communicants de Juppé avaient convaincu ce dernier qu’il filait tellement tranquillement vers la première place des primaires, puis l’Elysée, et qu’il valait mieux économiser sa salive, et sa sueur, pour la « vraie » campagne électorale, voire pour son discours d’intronisation à la présidence de la République.

Mais c’était avant que le vent du boulet Sarkozy ne frôle la calvitie de Juppé, dans la poussière de la chevauchée de Fillon, aussi triomphale qu’imprévue par les professionnels de l’expertise blablatée à la TV et les stagiaires et salariés des propriétaires de médias et instituts de sondages.

Maintenant, Fillon n’est plus le doux agneau à tondre, mais le mouton noir à flinguer.

Cocasse situation, qui révèle autant l’incompétence crasse des communicants politiques grassement payés sur nos deniers par nos salariés hauts fonctionnaires de la politique, et l’esprit de contradiction de veaux pas si dévots qu’on veut bien se l’entredire aux dîners de notables parisiens et assimilés malgré le Brexit, Trump et quelques autres crashs de devins assermentés sur tout et experts autoproclamés en lecture de l’avenir, que la bêtise suffisante de Juppé et de son entourage, dignes successeurs de Balladur et de ses proches renvoyés aux oubliettes par les Guignols et la marionnette « Mangez des pommes ! », et de l’autre génie des Alpages de l’Inspection des Finances (non, pas Macron, ni Rocard, celui d’avant) qui croyait gagner sa réélection dans un fauteuil de club de chasse en Afrique, en 1981 …

En attendant le digne, forcément, férocement digne, discours d’adieu aux armes de Juppé dimanche prochain, j’aimerais bien savoir quels était les éléments de langage de stagiaires et discours de plumes fonctionnaires prêt à balancer aux chaines de TV, si Juppé avait été opposé à Sarkozy, plutôt qu’à Fillon …

Reno – 22 novembre 2016

PS : On a quand même de la chance avec les slogans du duel, parce qu’on a échappé à « Ali Juppé contre Hibernatus Fillon », et que « Cul-Béni » contre « Beatnik », c’est déjà bien plus élégant que « Bite bénie » contre « Q, fut-il « I », niqué » …

PS2 : Quand les deux gars auront fini de s’envoyer des noms d’oiseaux prédateurs, dimanche prochain, la droite « normale » aura pas mal ratissé aux centres, tirant le tapis sous les pieds d’une éventuelle candidature Macron ou autre candidat mainstream ou franc-tireur du PS, et arraché quelques plumes au FN, ce qui devrait suffire pour gagner assez tranquillement la présidentielle, même si le plantage de première classe de Juppé à la primaire incite à la prudence question certitudes parisiennes et pronostics de tour d’ivoire …

PS3 : Allez François !

A propos renaudfavier

Ils semblent grands car nous sommes à genoux (LaBoétie) Je hais la réalité, mais c'est le seul endroit où se faire servir un bon steak (Woody) De quoi qu'il s'agisse, je suis contre (Groucho) Faire face (Guynemer)
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